Utiliser l'eau de pluie pour les espaces verts

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Récupérer l'eau de pluie
La récupération d’eau de pluie est un sujet essentiel d’un point de vue écologique… et délicat du point de vue réglementaire. Récupérer cette précieuse denrée est un moyen efficace de limiter ses consommations et donc les traitements. Mais dans quelle mesure ? Avec quelles installations ? Pour quelle qualité ?
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Espaces vertsZoom

L'an dernier, la commune des Andelys a fait figure de pionnière en Haute-Normandie. Elle a en effet été la première collectivité du département à utiliser la gestion des eaux pluviales pour l'arrosage des cultures destinées à ses espaces verts. Il faut souligner que, bien qu'étant située dans une région réputée pour ses pluies régulières, la commune a très largement souffert de la sécheresse au cours de l'été 2006. Aussi, les autorités locales ont-elles réagi : deux citernes jumelées, de 7000 litres chacune, ont ainsi été installées près du bâtiment afin de récupérer l'eau retenue par la toiture. Ce toit, d'une surface de 1000 m² promet une récupération d'environ 800 m3 d'eau de pluie. Mais, pour l'instant, seule la moitié de cette toiture a été raccordée aux citernes. Les Andelys peuvent ainsi économiser un tiers de leur consommation habituelle : environ 400 m3 d'eau par an... soit 1280 € (selon le tarif de l'eau pratiqué dans ce département : environ 3,2 €*). Ici, les cuves ne sont pas enterrées, mais placées en surface, ce qui a permis d'éviter des travaux de terrassement. Le polyéthylène est évidemment apparu comme une solution adaptée. Selon Philippe Vacher, gérant de la société ID Bleues qui a réalisé ce chantier, les avantages de ce type de cuve sont multiples : « Le polyéthylène est un matériau léger ce qui facilité les manipulations et le chantier. C'est par ailleurs un matériau imputrescible et durable qui présente l'intérêt de se réparer très facilement. C'est enfin le matériau utilisé par toutes les canalisations d'eau actuelles... » Dans un contextedomestique, ces installations auraient été couplées à un osmoseur inversé. Mais l'opération est ici inutile car les destinataires de cette eau tombée du ciel sont avant tout les plants de fleurs et les voitures du service espace vert de la ville. De ce fait, une installation plus simple était suffisante : la pompe est donc immergée dans la première citerne et le filtre primaire est enclavé dans la seconde. C'est également dans cette seconde citerne que se trouve le trop plein.

article issu du numéro n°20 | voir le numéro | s'abonner à Habitat Naturel
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