Pompe à chaleur, un mode de chauffage plus performant

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Bien choisir son chauffage, l’avis de l’ADEME
Le choix du chauffage est déterminant dans le budget des ménages. Le chauffage comme la production d’eau chaude sanitaire représentent entre 60 et 75% de la facture énergétique. Le chauffage est aussi un enjeu environnemental, une source importante de rejets qui peuvent altérer aussi bien la qualité de l’air que les conditions climatiques.
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Les pompes à chaleur (PAC) sont des équipements thermodynamiques qui puisent la chaleur du sol et de l'eau des nappes phréatiques (pompes géothermiques) ou de l'air (pompes aérothermiques) et la restituent dans le logement à un niveau de température plus élevé. L'énergie ainsi récupérée est à la fois gratuite et inépuisable, ce qui permet d'économiser les énergies fossiles et de limiter les rejets de gaz à effet de serre. En effet, une PAC permet de réduire d'un facteur de 1,5 à 4 les émissions de CO2 par rapport à un système de chauffage à énergie fossile. Les organes de la PAC (compresseur, auxiliaires, pompes, etc.) fonctionnent en général à l'électricité, mais il existe également des PAC fonctionnant au gaz.

Il existe plusieurs modèles de PAC : air / air, air / eau, sol / sol, sol / eau, eau / eau ou eau glycolée / eau. Le premier terme désigne l'origine du prélèvement de l'énergie, le second le mode de distribution de la chaleur. Le type de modèle choisi dépend notamment de la nature du terrain autour du logement :

  • si le terrain autour du logement est propice, tous les types de PAC sont envisageables :

- une PAC géothermique à capteurs enterrés horizontaux, si il y a assez de place dans le jardin
- une PAC géothermique à capteurs enterrés verticaux sous réserve des démarches administratives nécessaires ;
- une PAC sur eau de nappe si celle-ci s'y prête et sous réserve des démarches nécessaires
- une PAC aérothermique. Dans les climats rigoureux, il sera peut-être nécessaire de faire installer un appoint de chauffage selon le modèle de PAC aérothermique envisagé. A noter : certaines PAC aérothermiques sont bruyantes, il est donc important de prendre en compte la nuisance potentielle pour le voisinage.

  • si le terrain autour du logement présente des obstacles (il fait moins de 200m2, est planté d'arbres, le sol est rocheux...), la PAC géothermique à capteurs horizontaux n'est pas envisageable.

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Des garanties de performance : le COefficient de Performance, le marquage Eurovent et la certification NF PAC
Il existe plusieurs types de PAC dont les niveaux de performance varient en fonction du modèle choisi.

  • Le COefficient de Performance (COP) permet d'évaluer l'efficacité de la PAC en indiquant le rapport entre la quantité de chaleur qu'elle produit et l'énergie qu'elle consomme5. La réglementation thermique 2005 exige que la PAC ait un COP minimal en mode chauffage de 3,2 (3,2 kWh de chaleur restituée pour 1 kWh d'électricité consommée). Mais attention, pour être éligibles au crédit d'impôt, les PAC doivent avoir un COP d'au moins 3,4. A noter que le COP est valable pour une valeur d'essai donnée des températures extérieure (là où sont puisées les calories : l'air extérieur, le sol, l'eau d'une nappe phréatique) et intérieure (là où sont restituées les calories : l'air du logement ou l'eau de circuit de chauffage)
  • Le marquage Eurovent garantit que les puissances et COP réels de l'équipement sont conformes aux valeurs annoncées par les constructeurs, par des essais réalisés dans des laboratoires indépendants.
  • La certification NF PAC est délivré par l'AFPAC (Association Française pour les Pompes à Chaleur) et garantit la conformité des pompes à chaleur aux différentes normes en vigueur françaises, européennes et internationales ainsi que le respect des performances minimales.

Le coût d'une PAC dépend du modèle choisi, mais les prix se sont globalement stabilisés. Pour l'installation d'une PAC, un ménage devra dépenser entre 60 et 90€ TTC par m2 chauffé et rafraichi pour les PAC air / eau et air / air, entre 70 et 100€ par m2 chauffé pour les PAC sol / sol et sol / eau, et entre 80 et 185€ TTC par m2 chauffé pour les PAC eau glycolée / eau et eau / eau. En fonctionnement, la PAC coûte entre 2,30 et 3,70€ TTC par m2 chauffé par an.

Il existe différentes aides financières pour soutenir les particuliers qui souhaitent investir dans une PAC :

  • un taux de TVA à 5,5% sur la fourniture et l'installation du matériel
  • un crédit d'impôt variable en fonction du modèle choisi : 25% pour les PAC air / eau, 40% pour les PAC à capteurs enterrés et pour les chauffe-eau thermodynamiques. A noter, les PAC air-air ne sont pas éligibles au crédit d'impôt.
  • un Eco-prêt à taux zéro dans le cadre d'un bouquet de travaux
  • des aides de l'Agence Nationale pour l'Amélioration de l'Habitat (ANAH)
  • des aides de fournisseurs d'énergie : plus d'informations auprès du service information de votre fournisseur d'énergie.

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Le conseil de l'ADEME
Pour obtenir une efficacité optimale, l'ADEME recommande aux particuliers de choisir des équipements avec un COP machine de 3,5 et de se fier au label NF PAC et à la charte Qualipac6 pour choisir des équipements de qualité. Afin d'évaluer la pertinence d'une telle installation, l'ADEME préconise de faire réaliser une étude thermique en vérifiant en particulier que les déperditions thermiques du bâtiment ne sont pas trop élevées.
http://ecocitoyens.ademe.fr/monhabitation/renover/chauffage-climatisation/pompes-a-chaleur

Source : Dossier de Presse de l'ADEME
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