VMC pour la cuisine

Récapitulatif des différents types de VMC

Les solutions de ventilation suivantes peuvent être utilisées dans le cadre d'une construction ou d'une rénovation lorsque le bâtiment est postérieur à 1982.

Type de VMC	Avantages	Inconvénients	Prix approximatif
VMC simple flux autoréglable	le débit d'air entrant est constant, les entrées d'air acoustiques diminuent les nuisances sonores extérieures	elle ne pallie pas au risque d'humidité	400 € en construction neuve entre 600 et 800 € en rénovation
VMC simple-flux hygroréglable	le débit d'air entrant varie en fonction de l'humidité, de l'occupation et des activités, économies d'énergie par rapport à la précédente avec des entrées d'air acoustiques, diminution des nuisances sonores extérieures	système plus coûteux à l'achat qu'une VMC simple-flux autoréglable conçue pour réagir à l'humidité, pas d'efficacité supplémentaire pour les polluants chimiques	700 € pour une installation sur bâtiment neuf entre 1 000 et 1 400 € pour une rénovation
VMC double-flux	économies d'énergie par récupération de calories filtration de l'air entrant sensation de courant d'air froid supprimée isolation acoustique du dehors préchauffage ou rafraîchissement de l'air entrant	système le plus coûteux à l'achat bruit des bouches d'insufflation, en particulier dans les chambres, en cas de mauvaise conception	2 000 € pour construction neuve entre 3 000 et 4 000 € en rénovation

D'après l'ADEME

La ventilation mécanique répartie et la ventilation naturelle ne sont règlementaires que dans le cadre d'une rénovation lorsque le bâtiment est antérieur à 1982.

Ventilation Mécanique Répartie (VMR)	pas d'entretien au niveau des conduits ni de gaines, les organes à nettoyer sont facilement accessibles	présence d'un groupe d'extraction dans chaque pièce de service (encombrement, esthétique) bruit de certains ventilateurs	ne convient pas pour une construction neuve 600 € par appareil
Ventilation naturelle	Néant	soumise aux aléas climatiques pertes d'énergie l'hiver	---

D'après l'ADEME

VMC et cuisine : réglementation

Les cuisinistes déconseillent généralement l'installation d'une VMC dans la cuisine si celle-ci comporte une hotte au risque de faire doublon. Le fait est qu'une hotte ne fonctionne pas en permanence, elle sert à ventiler davantage le logement lorsque les activités le nécessitent. Les deux arrêtés du 24 mars 1982 et du 28 octobre 1983 font état d'une obligation de ventiler son logement.
La VMC est obligatoire dans une construction existante à partir du moment où le logement comporte une chaudière, un chauffe-eau ou tout autre appareil de chauffage à combustion. La cuisinière à gaz n'y échappe pas.
Dans le cas d'une construction neuve, l'amélioration des performances d'isolation conduit nécessairement à l'installation d'une VMC pour extraire l'air intérieur des logements. Les pièces de service comme la cuisine, la salle de bains ou la lingerie sont les premières concernées.

Entretenir la VMC de sa cuisine

Les vapeurs de graisse et la poussière encrassent la VMC plus rapidement que dans n'importe quelle autre pièce. Pour prolonger la durée de vie de votre équipement et vous prémunir de ses dysfonctionnements, veillez à entretenir les parties suivantes :

• Démontez les bouches d'aération et faites-les tremper dans l'eau chaude savonneuse une fois tous les trois mois.
• Nettoyer le filtre d'extraction au moins une fois par an. Pensez aussi au filtre d'aspiration s'il s'agit d'une VMC à double flux.
• Tous les trois ans, faites appel à un spécialiste afin qu'il réalise un nettoyage en profondeur de votre installation. La prestation coute environ 130 € et elle est obligatoire pour les VMC gaz, c'est à dire celles qui évacuent l'air intérieur ainsi que les produit de combustion de votre chaudière ou de votre chauffe-eau à gaz.

Source : ADEME