Le fonctionnement
Le principe de ce modèle est simple et très efficace. Elle n'est pas munie d'un bruleur mais d'une bougie d'allumage qui permet de lancer le processus de combustion du gaz.
Le mélange air/gaz est transmis par saccades grâce à un clapet. Il passe ensuite dans la chambre de combustion pour provoquer une micro-combustion. Ce mélange se déverse ensuite dans un réseau de tubes en spirales, plongé dans le fluide de chauffage.
L'échange thermique est optimum grâce au cycle répétitif d'environ 115 micro-combustions par seconde. Ainsi, le gaz cède ses calories à plusieurs tubes à la fois sans déperdition d'énergie. L'évacuation des gaz se fait par le biais d'un simple tube de PVC.
Bien des avantages
Il existe de nombreux avantages à installer une chaudière à gaz pulsatoire chez soi. Son rendement est très élevé et permet de faire d'importantes économies d'énergie. On estime à 40% les économies sur la facture annuelle de chauffage, comparé à un modèle à gaz classique.
L'installation est, elle aussi simplifiée. Vous n'aurez pas besoin d'investir dans des travaux d'installation d'une cheminée. Un simple tube de PVC suffit à l'évacuation des gaz.
Elle est considérée comme plus écologique que les installations traditionnelles au gaz. Vous pourrez donc profiter du crédit d'impôt afin de vous équiper à moindre frais. L'entretien et l'utilisation sont simplifiés, pour un confort au quotidien.
Un investissement conséquent
Elle possède en réalité peu de points faibles. Le premier inconvénient pourrait être son prix. L'investissement de départ est assez important, comptez environ entre 3000€ et 5000€ pour l'achat de matériel performant. Mais, ses performances permettent d'amortir le coût d'installation rapidement.
Autre point faible, certains modèles produisent un léger bruit, conséquence du clapet et de la chambre de combustion de la chaudière à gaz pulsatoire. Il est alors recommandé de poser votre équipement en sous-sol afin de limiter les désagréments liés au ronflement.
Ce type de chauffage étant encore relativement récent, les spécialistes manquent encore de recul quant à l'usage au long terme.