Les cellules photovoltaïques utilisent l'énergie solaire et la transforment en électricité. C'est sur ce principe de base que repose le procédé des panneaux solaires photovoltaïques. Et c'est grâce au silicium qu'est rendu possible cette opération. Pour amoindrir les coûts, limiter la dépense énergétique liée au silicium et pouvoir bénéficier du solaire partout, des recherches commencent à aboutir sur une possible peinture solaire.
Cette innovation formidable, qui n'en n'est qu'à ses prémisses, concentre deux atouts essentiels. D'abord, et presque logiquement, la souplesse d'utilisation que permet ce revêtement est autrement plus adaptable à toutes situations que les capteurs photovoltaïques traditionnels. Téléphones, murs, toitures ... tout pourrait être sujet à devenir un récepteur photovoltaïque géant ! Ensuite, la seconde force de ce process, c'est la possibilité d'en faire usage sur des surfaces très importantes. Ceci permettrait également de contrer le principal défaut de ce revêtement qui est pour l'instant un rendement inférieur à ce qui existe déjà (soit le tiers des capteurs classiques). Oui mais voilà, si la surface peut être si importante, cela permettra obligatoirement d'augmenter la quantité d'énergie lumineuse convertie en électricité, et de fait, d'amoindrir ce défaut.
Plus de silicium
Last but no least comme disent les anglais, le dernier véritable atout de la peinture solaire, c'est qu'on n'utilise plus de silicium ! Cet élément est, rappelons-le, extrêmement coûteux et nécessite également une dépense énergétique importante pour sa fabrication. Les premiers produits de peinture solaire pourraient apparaître à la fin de l'année, ou au début de l'année 2008 (selon Christoph Brabec, le directeur scientifique de la société américano-germanique Konarka, leader de la peinture solaire). Les objets précurseurs qui pourraient bénéficier de cette exceptionnelle technologie seraient les appareils électroniques de types GSM ou MP3, qui se chargeraient automatiquement, tout le temps... Pour voir percer la peinture solaire sur les habitations, il faudra en revanche attendre quelques années. Mais ce ne sera alors vraisemblablement qu'un début, puisque ensuite le papier peint pourrait lui aussi devenir un support solaire, et fera probablement dire adieu au silicium.
D'un prix nettement inférieur et permettant donc un usage bien plus vaste et adaptable, cette découverte pourrait avoir un rôle majeur dans la recherche de solutions alternatives aux énergies fossiles.
N'hésitez pas à découvrir les différentes techniques pour poser de la peinture.