Des nouvelles pratiques écologiques
Des légumes bio pour encourager la production locale, des vêtements de seconde main, le vélo pour se déplacer en ville : vous gagnez assurément des points sur le baromètre de l’écolo. Pour aller encore plus loin, la déco éthique entend elle aussi repenser nos modes de consommation. Plutôt que de fabriquer en masse et polluer, elle concilie esthétisme et respect de la planète, tout en intégrant des valeurs fortes au niveau humain et écologique. Ça vous semble compliqué à mettre en œuvre ? Ou bien trop coûteux ? Détrompez-vous, car il se pourrait bien que vos meubles vous reviennent en vérité à moins cher.
Seconde main
Acheter de la déco de seconde main permet à la fois de chiner des pièces uniques et de participer à l’économie circulaire. Si vous êtes un bricoleur en herbe, vous pouvez même retaper certains meubles selon vos goûts, ou recycler des vieux objets laissés au grenier. C’est ce qu’on appelle l’upcycling design, qui consiste à donner une seconde vie au mobilier. Il s’agit d’une démarche avantageuse pour votre porte-monnaie comme pour l’environnement ! D’autant que vous donnerez à votre intérieur un look résolument vintage.
Consommer local
Un autre aspect de la déco éthique s’inscrit dans la volonté d’encourager la production française. Car il faut savoir que le transport de marchandises pollue et implique de nombreuses dépenses énergétiques. Alors, pour y remédier, on favorise les marques qui encouragent le savoir-faire français. Sur le site de la maison Saulaie, les nouvelles collections sont fabriquées selon les méthodes traditionnelles françaises, et l’entreprise affirme son engagement envers la planète. La preuve que le monde de la déco est en train d’évoluer et que certaines marques se posent en figure de proue de ce changement.
Slow design
Un autre critère essentiel de la déco éco-responsable concerne la fabrication et les matériaux utilisés. Il convient de scruter avec attention si ces derniers sont respectueux de l’environnement et privilégier des matières naturelles. Pour cela, communiquer de manière transparente sur la chaîne de fabrication est devenu un pilier essentiel pour certaines marques, qui la mettent en avant sur leur site. Aussi, le slow design, apparu au détour des années 2000, s’attache à l’importance de prendre le temps pour fabriquer des objets. Elle s’oppose à la mode standardisée, dite fast fashion, qui produit en chaîne, sans regard pour la qualité des pièces, ni l’aspect éthique. A contrario, le slow design intègre également une dimension humaine, afin de mettre fin aux conditions de travail souvent précaires des employés de certains grands groupes. En d’autres termes, la déco responsable intègre trois mots d’ordre : esthétique, éthique et humain. Un trio résolument gagnant dans un monde qui s’engage de plus en plus !