Mur béton

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Mur en béton
Aujourd’hui 70 % des maisons individuelles ont des murs en blocs de béton moulés, plus connu sous le terme de « parpaings » ou d’ « agglos ». Les années de reconstruction de l’après-guerre ont contribué à cet engouement.
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Les parpaings

les parpaings peuvent en effet être facilement réalisés par des amateurs sur le lieu de la construction. Ils se trouvent actuellement à bas prix avec des garanties de qualité, ce qui les démarque de la brique. Les blocs de béton sont composés de 87 % de granulats calibrés (pierre, gravier et sable), de 7 % d'argile et de calcaire (ciment) et de 7 % d'eau. Ils sont disponibles dans une grande variété de fabrications, utilisés pour toutes les constructions : que ce soit pour des fondations ou des murs porteurs, à l'intérieur ou à l'extérieur.

Mur en béton banché

Lorsqu'un mur en béton est coulé dans des blocs de béton, appelés « banches », et ce à son endroit définitif dans la construction de l'ouvrage, alors c'est un mur en béton banché. C'est un système de coffrage perdu : on ne récupère pas les banches. En règle générale, un mur banché est constitué d'armatures de comportement.

1° Creuser les fondations : 20-25 cm de profondeur pour 40 cm de largeur. Y disposer un chainage.  Couler les fondations et laisser sécher.

2° Superposer les blocs de manière à créer une cheminée pour couler le béton. Décaler les blocs d'un tiers à chaque fois. Mettre un chainage horizontale entre toutes les hauteurs de blocs.

3° Disposer un fer vertical tous les 17 cm, c'est à dire égal à la distance entre les cheminées de chaque bloc, de la hauteur du muret fini.

4° Couler les blocs.  

5° Une fois les murs montés, faire l'arase, de manière à avoir un mur parfaitement droit.

Enduire un mur en béton

Enduire un mur, avec une couche de mortier ou de plâtre, permet d'améliorer l'apparence au mur et de le protéger contre les intempéries. Il faut avant tout vérifier que le mur est sain : débarrassé de tout enduit ancien ou de toute trace de peinture, dépoussiéré. Un enduit est généralement épais de 1 cm.

Vous pouvez vous procurer du mortier déjà fait. Si vous le faites vous-mêmes, utilisez alors : 2 seaux de sables et 1 seau de ciment/ou de chaux. Ajouter de l'eau pour obtenir une pâte très liquide pour le gobetis, une pâte onctueuse pour les couches suivantes.

Pour l'application du mortier, quelques conseils :

1° tenir la taloche à l'horizontale, avec une main

2° y déposer une ou deux truellées de mortier

3° à 20 cm du mur, lancer le mortier d'un coup de poignet sec, et ce en remontant la truelle

4° enduire d'abord avec la couche d'accrochage, le gobetis. Puis projeter chaque couche avec au maximum 1 cm d'épaisseur.

5° appliquer la couche de finition sur la dernière couche encore fraiche mais ayant tiré un peu.

Cacher un mur en béton

Lorsqu'une paroi interne est en béton, alors on peut la cacher par un ouvrage de maçonnerie de pierres de taille ou de moellons taillés, ou encore de briques. Vous pouvez ainsi construire des murs ayant l'apparence de murs en pierre mais dont l'épaisseur ne dépasse pas 8 cm. L'espace entre les deux murs est généralement occupé par une couche d'isolant thermique. Ces murs sont certes plus coûteux, mais ils présentent de nombreux avantages : ils sont étanches, fournissent une haute insonorisation, une isolation thermique élevée, une bonne inertie thermique.

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